Crabe porcelaine
Notre objet d’étude est autant la biodiversité de ces « créatures de Dieu cachées dans l’océan » que la base théologique de notre rôle de biologistes marins et de protecteurs de la nature.
Les océans recouvrent 71 % de la planète. Surpêche, pollution, changement climatique… : les menaces sur la vie marine sont nombreuses, et elles nous affectent aussi. Dans différents pays, des organisations nationales ont mis en place, au fil des années, des projets de protection du milieu marin. Notre intention est aujourd’hui de fédérer les efforts à l’échelle internationale par l’intermédiaire d’A Rocha International, avec des associations nationales partenaires en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord.
Notre travail international est axé sur la recherche, la conservation, l’éducation, la réflexion théologique et la promotion, en particulier dans l’optique du soutien et du développement des zones marines protégées. Tout en reconnaissant que les ZMP, au sens large, représentent une infime partie des océans du globe, nous nous concentrons sur les zones qui les entourent afin de donner à ces zones protégées les meilleures chances de prospérer.
Notre objet d’étude est autant la biodiversité de ces « créatures de Dieu cachées dans l’océan » que la base théologique de notre rôle de biologistes marins et de protecteurs de la nature.
Au Kenya, sur les rives du Parc national marin de Watamu, notre laboratoire marin travaille en partenariat avec le Service de protection de la faune du Kenya (Kenya Wildlife Service, KWS). Nous nous concentrons sur la découverte et la protection de la biodiversité, la résilience des récifs coralliens et la protection des habitats, et notamment des mares de la zone intertidale rocheuse. Nous avons publié de nombreux rapports et articles dans des revues à comité de lecture sur nos travaux, et aussi aidé des étudiants à préparer leurs thèses et des présentations lors de conférences internationales.
Nous commençons tout juste notre travail en Méditerranée, à partir de notre centre d’études sur le terrain en France. Un voyage d’état des lieux est prévu et nous élaborerons nos projets sur la base de ses résultats. De même, nous sommes en train de développer un projet dans les Keys de Floride, aux États-Unis. Nous vous tiendrons au courant !
Nos recherches nous ont montré que dans la Zone marine protégée de Watamu, au Kenya, la demoiselle à queue jaune – une espèce proche de la demoiselle bleue sur cette photo – pouvait inhiber la multiplication des coraux en cultivant des prairies de macro-algues comestibles sur les récifs.
Notre travail au Pays de Galles est axé sur la biodiversité et la recherche sur les habitats. Nous avons aussi travaillé en étroite collaboration avec le Camp de St. Madoc pour constituer une collection pédagogique d’échantillons d’espèces marines, animé des retraites, fourni des ressources liturgiques et aidé à concevoir des activités en front de mer dans ce magnifique site. Nous commençons tout juste un nouveau projet en partenariat avec l’abbaye de Lee, axé sur la recherche sur la biodiversité marine, l’éducation et la création de ressources théologiques.
Ce n’est qu’un début, mais il est prometteur !
En partenariat avec A Rocha UK et le Camp chrétien de St. Madoc, nous menons des recherches sur la biodiversité et l’habitat.