Samuel CHIU
Coordinateur des Projets d’Asie de l’Est
Autrefois pasteur dans une église chinoise de la banlieue de Toronto au Canada, Samuel a déménagé à Vancouver pour faire des études au Regent College, afin d’approfondir sa compréhension des interactions entre la foi chrétienne moderne et le consumérisme. Là-bas, il a découvert A Rocha, il s’est enthousiasmé pour les chrétiens au Canada et dans le monde qui oeuvrent déjà pour la création de Dieu, sa passion de longue date. Ensuite, il a rejoint l’équipe d’A Rocha Canada en 2010, dans le but d’atteindre les communautés asiatiques du Canada.
En 2012, il est parti à Vancouver avec sa femme, Rebecca, où il a rejoint l’équipe internationale à temps partiel en tant que coordinateur des projets avec les régions Asie-Pacifique.
En plus de son travail avec A Rocha, Samuel exerce ses fonctions de pasteur auprès de l’Alliance chrétienne et missionnaire du Canada, dont il fait partie depuis le début des années 90. Son rôle consiste à encourager la conversation et l’engagement en faveur du soin de la création, au sein des églises comme au-delà, au Canada et ailleurs dans le monde.
Samuel, parle-nous de ton travail dans les régions d’Asie et du Pacifique.
A ce stade précoce, j’apporte mon soutien au développement et à la consolidation des mouvements de préservation de la création, en rassemblant nos contacts régionaux, en encourageant des groupes d’action locale à se former, et en aidant ces groupes et réseaux à trouver comment concrétiser leurs convictions. Nous travaillons maintenant avec de tels groupes à Singapour, Kuala Lumpur et Hong-Kong. Nous maintenons avec eux un dialogue constant, nous les soutenons, nous leur apportons, quand les ressources sont disponibles, de quoi se développer tout en s’imprégnant du caractère et des valeurs d’A Rocha. A Taïpei, je commence juste à rassembler des gens et des groupes qui partagent les mêmes valeurs, en me servant de la traduction de livres comme plateforme principale. Aux Philippines, il y a un groupe bien établi qui aimerait travailler avec A Rocha et devenir Projet Associé. Je m’occupe donc de les aider dans leurs démarches.
Tu traduis Planetwise en chinois traditionnel. Est-ce très difficile?
J’ai déjà traduis des articles de magazines, mais un livre entier représente un tout autre défi! Je suis parfaitement conscient qu’actuellement il n’y a pratiquement rien en chinois sur les bases bibliques de la gestion de l’environnement. Je souhaite donc faire un travail de grande qualité, car cette traduction pourrait profondément influencer la manière dont les églises asiatiques se sentiront concernées. Quelques passages doivent être réarrangés ou réécrits et cela m’aide énormément de connaître Dave et de l’avoir entendu prêcher; je comprend le contexte émotionnel et concret de la plupart des histoires qu’il raconte. Souvent je dois trouver d’autres métaphores, ou une manière différente d’exprimer certains points, qui parleront plus à mes lecteurs.
Qu’est-ce qui te fait le plus plaisir?
Je suis enthousiasmé lorsque je parle à des chrétiens et qu’ils réalisent que l’Evangile est bien plus grand qu’ils ne l’avaient pensé, qu’il est pertinent dans tous les aspects de leur vie.
Je ne pourrais pas faire mon travail sans…
De l’énergie et de la passion.