James JONES
Membre, Conseil International de Référence
James Jones est devenu l’évêque de Liverpool en 1998. Au cours des 12 dernières années il s’est profondément investi dans la réhabilitation urbaine – 45% des paroisses du diocèse sont considérées Zones Urbaines Prioritaires (quartiers en crise).
Il préside l’organe directeur de l’Académie confessionnelle Saint-François d’Assise co-parrainée par les diocèses catholiques romains et anglicans. Cette académie est la première à s’être spécialisée dans l’environnement. En partenariat avec de nombreuses agences, James a fondé l’Opération Eden, une organisation active au sein des communautés chrétiennes, dont la mission est d’engager les collectivités locales dans la trasformation profonde de leur environnement.
Citant le proverbe africain “Nous avons emprunté le présent à nos enfants”, James croit que les jeunes sont beaucoup plus conscients de la nécessité de créer des communautés plus propres, plus sûres et plus écologiques.
Il croit qu’il existe une véritable tension entre la réhabilitation entreprise par les communautés et les programmes centralisés. Selon sa perception, le language utilisé est souvent révélateur de ces tensions. Les habitants des communautés locales tendent à utiliser des termes biologiques, tels que “graines, plantations et renouvellement”, alors que ceux qui contrôlent les finances utilisent plutôt des termes mécaniques, tels que “déclencheurs, boutons, leviers et cibles”. James est convaincu qu’on ne peut résoudre des problèmes biologiques avec des solutions mécaniques, et que les détenteurs de l’argent et du pouvoir ont besoin de mieux comprendre comment les communautés s’éteignent et se régénèrent.
James est membre de la Chambre des Lords, président du conseil de Wycliffe Hall à l’Université d’Oxford, co-président de Liverpool Hope University, et vice-président de Tear Fund.
Il a notamment publié Why Do People Suffer? (Lion 1996), People of the Blessing (BRF 1998), The Moral Leader (IVP 2002), et Jesus and the Earth (SPCK 2003).