La campagne pour sauver la Forêt d’Atewa franchit une étape majeure
Plus de 100 000 personnes ont signé la pétition appelant à protéger la forêt d’Atewa de l’exploitation minière. Par ailleurs, plusieurs organisations internationales de protection de l’environnement ont également ajoutées leurs noms à la campagne.
Amphibian Survival Alliance, Birdlife International, Global Wildlife Conservation, Rainforest Trust, RSPB et le WWF se sont joints à A Rocha pour écrire au président du Ghana. Dans leur lettre, ces organisations exhortent le président à protéger Atewa, car l’exploitation minière représente un sérieux danger pour le grand nombre d’espèces de la forêt, qui sont déjà globalement menacées ou quasi menacées d’extinction.
Dr Jeremy Lindsell, directeur du volet Science et Conservation au sein d’A Rocha International déclare, « La Forêt d’Atewa est incontestablement l’un des sites les plus importants au Ghana à ne pas encore être protégé, et cet avis est partagé par les différents acteurs du monde de la conservation comme cette lettre le démontre. »
Plus de 100 espèces d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de plantes s’épanouissant à Atewa sont globalement menacées ou quasi-menacées d’extinction et de nombreuses autres espèces ne sont présentes nulle part ailleurs dans le monde. Au moins deux espèces sont classées dans la catégorie de danger la plus élevée sur la Liste rouge de l’UICN (en danger critique d’extinction) : la grenouille glissante du Togo Conraua derooi et la plante Aubregrinia taiensis. Trois autres espèces devraient être classées en danger critique d’extinction une fois évaluées : le Mangabey couronné Cercocebus lunulatus, la grenouille Phrynobatrachus afiabirago et la plante Monanthotaxis atewensis.
Permettre l’exploitation minière à Atewa aurait également un impact sur la population locale comme l’explique Jeremy, « Ce n’est pas uniquement l’importance biologique de la Forêt d’Atewa qui nous préoccupe ; plus de cinq millions de personnes dépendent de l’approvisionnement en eau assuré par les forêts d’Atewa. »
Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez signer la pétition pour sauver la Forêt d’Atewa, en français, anglais, espagnol ou portugais.